La logique modale et apophantique --> |
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La logique classique est modale ! | ||
Moi j’ai du mal à écrire un cours de logique parce que je voudrai que les apprentis logiciens quand ils écrivent et quand ils lisent ils se rendent compte que c’est déjà modal la logique !, classique, |
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Toute logique est modale ! |
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c’est-à-dire qu’il y a déjà un jeu d’incorporels, il faut déjà être dans le discours, il faut déjà être dans le coup, et Lacan dans cette leçon les Non-dupes errent, ça doit être la leçon VI ou VIII,(19-02-1974) il dit : Un jour il faudra bien que je vous montre en quoi toute logique est modale, mais à ma connaissance, il ne l’a pas fait, - Jacques : « Vient du modal ! », - JMV : non, c’est modal, c’est-à-dire qu’on oppose d’ordinaire modal à apophantique, |
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Apophantique = Acte de vérité de la parole ! |
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vous savez ce que ça veut dire apophantique ? - Jacques (1er de la classe !) : Oui, - La salle ( en Chœur) : Non ! JMV : et bien ça veut dire apo = ici , phasis = je parle, la parole (Jacques : moi l’oracle je dis que..), je dis que, c’est un acte, la vérité, donc la vérité, moi je parle, qu’est-ce que c’est que cette histoire de apophantique ? (partie de la logique qui concerne le jugement – Larousse ! , rien dans le petit Robert 2008!, rien dans le Littré !, rien sur Atlif ! rien dans le partie Logique du site Atheisme, …), apophantique chez Aristote ça veut dire les énoncés constatifs, c’est pas l’énonciation, c’est les énoncé constatifs qui sont tels que ils sont ou Vrai ou Faux, 19.30, c’est ça qui est la base du calcul des propositions |
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19.34, ce contre quoi je vous mets en garde d’ailleurs , les énoncés constatifs c’est les tables de vérité du calcul de la coordination, il n’y a que les phrases, les propositions, les lettres, P et Q, R, elles ne peuvent qu’être Vraies ou Fausses, et ça c’est apophantique, |
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Le modal, HUGHES, CRESSWELL, KRIPKE, | ||
et le modal c’est justement quand il y a trois valeurs, ou quand on en met quatre, mais c’est pas comme ça, c’est pas en faisant des logiques plurivalentes que l’on a fait des logiques modales, vous avez aujourd’hui un très bon livre de logique modale qui s’appelle A new introduction to Modal Logic en anglais et qui est écrit par Hughes and Cresswell, mais manque de chance comme toujours pour les bons livres, la première édition était déjà épaisse comme ça, elle était excellente, il y avait plein de bonne chose, pour apprendre et pour étudier, et maintenant le bouquin a eu tellement de succès qu’il a doublé de taille, alors maintenant il faut une brouette pour le porter, si vous trouvez une édition des années 60-70, c’est très bien commencez par là ! c’est très bien, et il explique très bien les logiques modales et avec Lewis après ! Ils montrent qu’il y a 520 systèmes de logiques modales, on ne sait pas du tout à quoi ça sert, et ils ont écrit après Kripke, Kripke c’est le mathématicien logicien qui a inventé le modèle sémantique des logiques modales, c’est-à-dire les jeux logiques, alors je vais vous expliquer très vite ce qu’est une Logique Modale pour Hughes ans Cresswell et pour Kripke, |
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La logique classique ..apophantique, |
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la logique classique c’est quand vous êtes dans cette pièce il n’y a pas de miroir et pas de paravent, c’est apophantique, dans le sens ou vous voyez les choses ou vous ne les voyez pas , mais il n’y a pas d’obstacles à ce que vous voyez tout ce qui est à votre disposition, il n’y a pas plusieurs modèles, quand il n’y a aucun obstacles et aucun miroir qui réfléchissent vous êtes en logique classique, |
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La logique modale, |
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et en logique modale, vous introduisez des miroirs et des paravents !21.49, c’est pas mal, car des paravents c’est-à-dire qu’il y a des choses que vous n’allez pas voir, ça devient impossible, mais il y a des choses que vous voyez comme dans le logique classique donc c’est nécessaire, ça ne cesse de se voir, et puis les autres ça ne cesse de ne pas se voir, c’est impossible, et puis vous avez des choses possibles et contingentes parce que si vous changez de place, vous bougez et vous pouvez voir grâce à un miroir quelque chose qui était caché derrière un paravent, et qui apparait, et donc vous avez des jeux logiques, des jeux dont on pourrait faire des concours à la télévision avec ça, pour faire jouer des jeunes gens un peu désabusés, au lieu de leurs parler de leurs histoires d’amour, on ferait mieux de leurs faire faire de la logique modale, c’est beaucoup plus érotique à mon avis, est-ce qu’on va voir apparaître tout à coup le truc dans un miroir ? une anamorphose, aussi , pourquoi pas, voilà c’est ça l’histoire des logiques modales |
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la logique classique ....est nécessaire ou impossible, ça s'écrit ou pas ! La modalité introduit le métalangage et le commentaire, le possible et le contingent, ce qui cesse ...de s'écrire et ce qui cesse de ne pas s'écrire Le langage c'est la nécessité du métalangage, du commentaire, |
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mais le problème, c’est que dès la logique classique, quand c’est pas modal, c’est simplement nécessaire ou impossible, il n’y a pas de possible et de contingent, et bien il se passe que le langage, comme l’a très bien dit Jakobson, le Langage, c’est la nécessité de métalangage, du commentaire, vous êtes sûr que quelqu’un est dans le langage, même si vous ne connaissez pas sa langue, ce qu’il faut faire et ça met à bas toutes les théories racistes et crétines à propos de l’espèce humaine, et que ce soit des hiérarchies entre les mammifères que nous sommes, ventilés ou ségrégés par le langage, c’est Lacan qui écrit ça dans l’Etourdit : nous faisons des races de céréales comme nous faisons des races de chiens et des races d’Hommes, c’est la langage qui ségrégue et qui va créer une sélection, et par contre toute l’espèce humaine est dans le langage, et Jakobson dit vous n’avez qu’à poser une question à quelqu’un et vous allez voir si il va répondre ou pas, vous cherchez un moyen de l’interroger, si vous interrogez quelqu’un sur ce qu’il vient de dire et qu’il fait une paraphrase, c’est que vous avez affaire à un sujet du langage, ça veut dire que contrairement à l’adage de Lacan qui dit qu’il n’y a pas de métalangage, Jakobson est en train de nous dire qu’il y a nécessairement du métalangage, donc le langage, c’est la nécessité du commentaire, c’est pas un code, les animaux ne font pas de commentaires, ils n’ont pas de portes à leurs territoires, ils n’ont pas chambres à coucher, et ils ne font pas de commentaires. |
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Le code, le mimétisme animal, |
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Alors il y a le mimétisme animal, c’est une somptuosité dans la nature, mais c’est pas une écriture, prendre une boite de conserve comme un crabe pour se balader avec et bien c’est pas fait pour se cacher, les éthologistes 25.00, ont essayés de nous faire croire que c’était pour essayer de se protéger des prédateurs, et on a montré qu’il y avait autant d’animaux sujets au mimétisme dans les estomacs des prédateurs que de ceux qui ne sont pas sujets au mimétisme, donc si c’était pour se protéger le mimétisme animal c’est raté, puisque ça ne marche pas, mais le problème c’est que nous nous sommes sujets au mimétisme, regardez j’ai mis ce beau petit chiffon rose et j’ai un crayon qui vient du musée Magritte à Bruxelles, c’est le bleu de Magritte, c’est un crayon qui n’est pas un crayon, c’est un Magritte, ![]() |
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Les Mathématique, une écriture sans parole, | ||
27.13, il n’est pas nécessaire de sortir de sa langue pour commenter sa propre langue, et les mathématiques c’est pas un métalangage, c’est une écriture, c’est pas un langage, c’est une écriture, cette mode qui a consisté à parler tout le temps des langages au pluriel, sur le modèles les langues, il y a des langues, mais il y a du langage, dans le langage vous avez des langues qui sont parlées, des langues qui sont parlées et écrites, et vous avez des écritures sans paroles, ça ce sont des écritures sans paroles, et moi je m’exerce à en parler parce que je suis dans le langage, donc il n’y a aucune raison que je ne fasse pas de commentaire sur ce que j’écris. C’est une exercice de parole, je raconte des histoires, je commente, et vous voyez que Jakobson dit la même chose que Lacan, il n’y a pas de métalangage, comment, et bien Lacan emploie une négation qui est faite avec la logique modiée, avec ce A et ce S, ( voir haut image T6) vous pouvez fabriquer une négation que je vais appeler non P, avec un zigzag comme ça, 28.25, c’est S inter non P classique, ici vous avez qu’une négation, c’est non P, vous avez l’affirmation P et la négation non P, vous n’avez que ça, tandis qu’ici vous avez la négation non P mais vous avez aussi une autre négation, c’est S et non P, et vous avez une autre négation qui s’écrit avec une barre par-dessus et qui s’écrit A et non P, et quand vous manipulez ces trucs là, vous pouvez écrire que non P est équivalent, vous voyez cette deuxième négation, vous avez la négation zéro, on va appeler celle-là (0), ça c’est la négation (1) et ça la négation (2), la deuxième négation modifiée elle est équivalente à la négation classique et à la négation de la première négation modifiée, qu’est-ce que ça veut dire il n’y a pas de métalangage ?, ça veut dire qu’il est faux qu’il y a du métalangage et il est faux qu’il n’y a pas de métalangage, donc le Il n’y a pas de rapport sexuel de Lacan, il n’y a pas La femme, toutes ces négations de Lacan, sont des négations qui utilisent cette logique, Boole l’a fait dans son ouvrage qui s’appelle Les lois de la pensée, que critique fermement Frege, alors voilà, là je vous mets sur la piste de la façon…, regardez ce que j’ai écrit ici avec un point S inter P, ça c’est une double négation, si j’appelle la négation simple avec S inter non P, S inter P c’est la double négation de P (x) et je peux faire disparaître la constante si je la remplace par un caractère de négation, |
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La logique modifiée, | ||
donc vous pouvez définir la logique modifiée soit en introduisant les nouvelles constantes, soit en introduisant une négation qui va permettre d’ailleurs de définir la deuxième. Donc il y a plusieurs présentations, vous pouvez faire un cycle, vous pouvez faire un parcours, vous pouvez partir d’une définition, par exemple vous introduisez deux constantes, grâce à ces deux constantes vous construisez les deux négations, et vous allez vous apercevoir si vous continuez à faire de la logique, que la logique modifiée et la logique freudienne ça s’écrit exactement comme la logique classique, c’est de l’algèbre de Boole, il n’y a pas de différence, il y a une différence pour le lecteur, pour celui qui écrit, mais il n’y a pas de différence pour l’écriture, 31.29, | ||
c’est la même logique mais une feuille transparente la sépare de la logique classique ! ou l’inverse, la logique classique une page transparente la sépare de la logique modifiée, c’est dans doute pour ça que Freud a découvert comme ça cette logique, il ne faisait pas de la logique systématiquement, il lisait, il faisait de la littérature, il était un lecteur de littérature, mais il était aussi un neurologue et il savait ce qu’était un laboratoire, et l’écriture, vous n’avez qu’à voir l’Esquisse, il y a des Q n eta, des petites lettres, Jacques : la grosse différence c’est d’avoir rajouter ce genre de sujet !?, JMV : mais Boole l’a fait ! Jacques : ..l’inconscient ! JMV : non, c’est pas encore l’inconscient, car l’inconscient ça va être autre chose, n’allez pas trop vite, l’inconscient vous allez pouvoir écrire que Psy, le psychisme équivaut à une certaine négation modifiée, on va l’appeler indice n, |
moi j’ai du mal à écrire un cours de logique parce que je voudrai que les apprentis logiciens quand ils écrivent et quand ils lisent ils se rendent compte que c’est déjà modal la logique !, classique, c’est-à-dire qu’il y a déjà un jeu d’incorporels, il faut déjà être dans le discours, il faut déjà être dans le coup, et Lacan dans cette leçon les Non-dupes errent, ça doit être la leçon VI ou VIII,(19-02-1974) il dit : Un jour il faudra bien que je vous montre en quoi toute logique est modale, mais à ma connaissance, il ne l’a pas fait, -Jacques : « Vient du modal ! », JMV : non, c’est modal, c’est-à-dire qu’on oppose d’ordinaire modal à apophantique, vous savez ce que ça veut dire apophantique ? - Jacques : Oui, - La salle ( en Chœur) : Non ! JMV : et bien ça veut dire apo = ici , phasis = je parle, la parole (Jacques : moi l’oracle je dis que..), je dis que, c’est un acte, la vérité, donc la vérité, moi je parle, qu’est-ce que c’est que cette histoire de apophantique ? (partie de la logique qui concerne le jugement – Larousse ! , rien dans le petit Robert 2008!, rien dans le Littré !, rien sur Atlif ! rien dans le partie Logique du site Atheisme, …), apophantique chez Aristote ça veut dire les énoncés constatifs, c’est pas l’énonciation, c’est les énoncé constatifs qui sont tels que ils sont ou Vrai ou Faux, 19.30, c’est ça qui est la base du calcul des propositions, 19.34, ce contre quoi je vous mets en garde d’ailleurs , les énoncés constatifs c’est les tables de vérité du calcul de la coordination, il n’y a que les phrases, les propositions, les lettres, P et Q, R, elles ne peuvent qu’être Vraies ou Fausses, et ça c’est apophantique, et le modal c’est justement quand il y a trois valeurs, ou quand on en met quatre, mais c’est pas comme ça, c’est pas en faisant des logiques plurivalentes que l’on a fait des logiques modales, vous avez aujourd’hui un très bon livre de logique modale qui s’appelle A new introduction to Modal Logic en anglais et qui est écrit par Hughes and Cresswell, mais manque de chance comme toujours pour les bons livres, la première édition était déjà épaisse comme ça, elle était excellente, il y avait plein de bonne chose, pour apprendre et pour étudier, et maintenant le bouquin a eu tellement de succès qu’il a doublé de taille, alors maintenant il faut une brouette pour le porter, si vous trouvez une édition des années 60-70, c’est très bien commencez par là ! c’est très bien, et il explique très bien les logiques modales et avec Lewis après ! Ils montrent qu’il y a 520 systèmes de logiques modales, on ne sait pas du tout à quoi ça sert, et ils ont écrit après Kripke, Kripke c’est le mathématicien logicien qui a inventé le modèle sémantique des logiques modales, c’est-à-dire les jeux logiques, alors je vais vous expliquer très vite ce qu’est une Logique Modale pour Hughes ans Cresswell et pour Kripke, la logique classique c’est quand vous êtes dans cette pièce il n’y a pas de miroir et pas de paravent, c’est apophantique, dans le sens ou vous voyez les choses ou vous ne les voyez pas , mais il n’y a pas d’obstacles à ce que vous voyez tout ce qui est à votre disposition, il n’y a pas plusieurs modèles, quand il n’y a aucun obstacles et aucun miroir qui réfléchissent vous êtes en logique classique, et en logique modale, vous introduisez des miroirs et des paravents !21.49, c’est pas mal, car des paravents c’est-à-dire qu’il y a des choses que vous n’allez pas voir, ça devient impossible, mais il y a des choses que vous voyez comme dans le logique classique donc c’est nécessaire, ça ne cesse de se voir, et puis les autres ça ne cesse de ne pas se voir, c’est impossible, et puis vous avez des choses possibles et contingentes parce que si vous changez de place, vous bougez et vous pouvez voir grâce à un miroir quelque chose qui était caché derrière un paravent, et qui apparait, et donc vous avez des jeux logiques, des jeux dont on pourrait faire des concours à la télévision avec ça, pour faire jouer des jeunes gens un peu désabusés, au lieu de leurs parler de leurs histoires d’amour, on ferait mieux de leurs faire faire de la logique modale, c’est beaucoup plus érotique à mon avis, est-ce qu’on va voir apparaître tout à coup le truc dans un miroir ? une anamorphose, aussi , pourquoi pas, voilà c’est ça l’histoire des logiques modales, mais le problème, c’est que dès la logique classique, quand c’est pas modal, c’est simplement nécessaire ou impossible, il n’y a pas de possible et de contingent, et bien il se passe que le langage, comme l’a très bien dit Jakobson, le Langage, c’est la nécessité de métalangage, du commentaire, vous êtes sûr que quelqu’un est dans le langage, même si vous ne connaissez pas sa langue, ce qu’il faut faire et ça met à bas toutes les théories racistes et crétines à propos de l’espèce humaine, et que ce soit des hiérarchies entre les mammifères que nous sommes, ventilés ou ségrégés par le langage, c’est Lacan qui écrit ça dans l’Etourdit : nous faisons des races de céréales comme nous faisons des races de chiens et des races d’Hommes, c’est la langage qui ségrégue et qui va créer une sélection, et par contre toute l’espèce humaine est dans le langage, et Jakobson dit vous n’avez qu’à poser une question à quelqu’un et vous allez voir si il va répondre ou pas, vous cherchez un moyen de l’interroger, si vous interrogez quelqu’un sur ce qu’il vient de dire et qu’il fait une paraphrase, c’est que vous avez affaire à un sujet du langage, ça veut dire que contrairement à l’adage de Lacan qui dit qu’il n’y a pas de métalangage, Jakobson est en train de nous dire qu’il y a nécessairement du métalangage, donc le langage, c’est la nécessité du commentaire, c’est pas un code, les animaux ne font pas de commentaires, ils n’ont pas de portes à leurs territoires, ils n’ont pas chambres à coucher, et ils ne font pas de commentaires. Alors il y a le mimétisme animal, c’est une somptuosité dans la nature, mais c’est pas une écriture, prendre une boite de conserve comme un crabe pour se balader avec et bien c’est pas fait pour se cacher, les éthologistes 25.00, ont essayés de nous faire croire que c’était pour essayer de se protéger des prédateurs, et on a montré qu’il y avait autant d’animaux sujets au mimétisme dans les estomacs des prédateurs que de ceux qui ne sont pas sujets au mimétisme, donc si c’était pour se protéger le mimétisme animal c’est raté, puisque ça ne marche pas, mais le problème c’est que nous nous sommes sujets au mimétisme, regardez j’ai mis ce beau petit chiffon rose et j’ai un crayon qui vient du musée Magritte à Bruxelles, c’est le bleu de Magritte, c’est un crayon qui n’est pas un crayon, c’est un Magritte, , Jakobson il nous dit donc exactement le contraire de Lacan, il nous dit : il y a nécessairement du métalangage dans le langage, et ce qu’il ajoute lui-même tout de suite, mais on n’est pas obligé d’employer une autre langue que sa propre langue, que le français pour faire la grammaire du français, l’anglais …., on a cru à la nécessité du métalangage, quand on a institué le latin comme étant une langue plus savante que les autres, c’est comme ça que les scribes ont inventés le roman, comme ils savaient écrire le latin, ils se sont mis à écrire leur langue, et ça a donné la littérature qui s’appelle roman, parce que c’était écrit en langue romane, contrairement au latin, Dante a écrit ce livre magnifique, enfin deux chapitres qui s’appelle De l’éloquence en langue vulgaire, et dans lequel il explique, qu’on peut parler de la qualité littéraire, de la manière de parler l’italien à Bologne où à Rome, et il dit d’ailleurs que la population de Rome, parle un latin absolument dégueulasse, à ses yeux, dont pour dire que Jakobson prend soin de dire qu’il y a nécessairement du métalangage, mais il n’est pas nécessaire de sortir du langage pour commenter le langage, 27.13, il n’est pas nécessaire de sortir de sa langue pour commenter sa propre langue, et les mathématiques c’est pas un métalangage, c’est une écriture, c’est pas un langage, c’est une écriture, cette mode qui a consisté à parler tout le temps des langages au pluriel, sur le modèles les langues, il y a des langues, mais il y a du langage, dans le langage vous avez des langues qui sont parlées, des langues qui sont parlées et écrites, et vous avez des écritures sans paroles, ça ce sont des écritures sans paroles, et moi je m’exerce à en parler parce que je suis dans le langage, donc il n’y a aucune raison que je ne fasse pas de commentaire sur ce que j’écris. C’est une exercice de parole, je raconte des histoires, je commente, et vous voyez que Jakobson dit la même chose que Lacan, il n’y a pas de métalangage, comment, et bien Lacan emploie une négation qui est faite avec la logique modiée, avec ce A et ce S, ( voir haut image T6) vous pouvez fabriquer une négation que je vais appeler non P, avec un zigzag comme ça, 28.25, c’est S inter non P classique, ici vous avez qu’une négation, c’est non P, vous avez l’affirmation P et la négation non P, vous n’avez que ça, tandis qu’ici vous avez la négation non P mais vous avez aussi une autre négation, c’est S et non P, et vous avez une autre négation qui s’écrit avec une barre par-dessus et qui s’écrit A et non P, et quand vous manipulez ces trucs là, vous pouvez écrire que non P est équivalent, vous voyez cette deuxième négation, vous avez la négation zéro, on va appeler celle-là (0), ça c’est la négation (1) et ça la négation (2), la deuxième négation modifiée elle est équivalente à la négation classique et à la négation de la première négation modifiée, qu’est-ce que ça veut dire il n’y a pas de métalangage ?, ça veut dire qu’il est faux qu’il y a du métalangage et il est faux qu’il n’y a pas de métalangage, donc le Il n’y a pas de rapport sexuel de Lacan, il n’y a pas La femme, toutes ces négations de Lacan, sont des négations qui utilisent cette logique, Boole l’a fait dans son ouvrage qui s’appelle Les lois de la pensée, que critique fermement Frege, alors voilà, là je vous mets sur la piste de la façon…, regardez ce que j’ai écrit ici avec un point S inter P, ça c’est une double négation, si j’appelle la négation simple avec S inter non P, S inter P c’est la double négation de P (x) et je peux faire disparaître la constante si je la remplace par un caractère de négation, donc vous pouvez définir la logique modifiée soit en introduisant les nouvelles constantes, soit en introduisant une négation qui va permettre d’ailleurs de définir la deuxième. Donc il y a plusieurs présentations, vous pouvez faire un cycle, vous pouvez faire un parcours, vous pouvez partir d’une définition, par exemple vous introduisez deux constantes, grâce à ces deux constantes vous construisez les deux négations, et vous allez vous apercevoir si vous continuez à faire de la logique, que la logique modifiée et la logique freudienne ça s’écrit exactement comme la logique classique, c’est de l’algèbre de Boole, il n’y a pas de différence, il y a une différence pour le lecteur, pour celui qui écrit, mais il n’y a pas de différence pour l’écriture, 31.29, c’est la même logique mais une feuille transparente la sépare de la logique classique ! ou l’inverse, la logique classique une page transparente la sépare de la logique modifiée, c’est dans doute pour ça que Freud a découvert comme ça cette logique, il ne faisait pas de la logique systématiquement, il lisait, il faisait de la littérature, il était un lecteur de littérature, mais il était aussi un neurologue et il savait ce qu’était un laboratoire, et l’écriture, vous n’avez qu’à voir l’Esquisse, il y a des Q n eta, des petites lettres, Jacques : la grosse différence c’est d’avoir rajouter ce genre de sujet !?, JMV : mais Boole l’a fait ! Jacques : ..l’inconscient ! JMV : non, c’est pas encore l’inconscient, car l’inconscient ça va être autre chose, n’allez pas trop vite, l’inconscient vous allez pouvoir écrire que Psy, le psychisme équivaut à une certaine négation modifiée, on va l’appeler indice n,